lundi 19 novembre 2007

Medley....


Bon, côté énergie, ça va un peu mieux! Une chance, je ne m'endure pas quand je suis fatiguée.

Côté travail, je suis rendu à l'étape de renégocier mon salaire. Maudit que j'hais ça ces affaires là! J'aimerais que tous les patrons paient ce que leurs employés valent au lieu de payer ce qu'ils demandent. Avez-vous des trucs de négo pour moi, je suis une nullité en la matière. Eh merde, j'ai un front de beux pour n'importe quoi sauf les conversations money.... Pas fort!

Côté famille, mon ti-pou continue d'être un brillant élève avec une attitude d'ado... Pas facile à gérer pour le prof et pour la maman. Heureusement qu'il semble avoir une enseignante qui sait s'adapter à ses petits... Espérons aussi qu'il ne viendra pas à bout de sa patience... Eh les misère de maman des fois...

Mais il y a une chose dont je veux vous parler. C'est cette proposition de l'aile jeunesse de L'ADQ de restreindre la durée des prestations d'aide sociale à quatre ans.... Bon c'est un peu drastique si c'est appliqué sans discernement mais je ne peux pas dire que je suis contre... OK je suis peut-être pleine de préjugés envers les assistés sociaux mais bon, je ne vois pas pourquoi, quand on est apte au travail et qu'on a pas d'enfants d'âge pré-scolaire à la maison qu'on ne se botte pas le derrière pour aller travailler. C'est ça la vie! Je trime dur et je déteste en voir se faire vivre, même maigrement par l'état (moi)! TK c'est mon opinion et je la respecte!! Et vous, vous en dites quoi?

Je veux aussi votre opinion sur le dégel des frais de scolarité universitaire... Et même si vous ne voulez pas de la mienne ben JE VOUS LA DONNE GRATISSSSSSSSS: GO FOR IT!!! On a encore un des système d'éducation post-secondaire le plus abordable au monde et, entre vous et moi, pour former l'élite de demain, ça prend des ressources et du matériel qui coûte cher. Très cher. Alors dans mon livre à moi soit on continue de penser qu'on forme l'élite mais on fait juste semblant parce qu'on a plus les moyens de nos ambitions, soit on augmente (franchement modestement) les frais pour continuer d'offrir une éducation de qualité. MAIS WOOOOH les associations étudiantes d'extrême gauche qui crient au meurtre en entendant le mot dégel et qui seraient tentées ici de critiquer l'administration (cahotique, avouons-le) des ressources existantes des universités.... J'ai aussi un petit mots pour les gentils administrateurs et recteurs de la planète Québec; les université doivent aussi faire leur ménage et jetter du leste dans la gang de syndiqués bedonnants qui y travaille. Une vraie ré-ingénierie ça coupe dans le gras. Et FINI les espèces de grands projets pas à moitié audités qui deviennent des catastrophes financières, leur job c'est de former des cerveaux, pas d'investir dans l'immobilier.... Mais ousqu'on est rendus, on peut pas attendre de ressentir les effets de la restructuration administrative pour augmenter les tarifs, on sait déjà que toutes les universités sont sous financées!!!! Alors cher étudiant, coupe dans le forfait internet, le paiement de char ou de cellulaire et paie un ti-peu plus pour assurer que tes enfants (oui oui les tiens que tu n'as pas encore) puissent aussi profiter de bâtiments qui tiennent debout et d'enseignants Top nutch! TK encore une fois c'est mon opinion et je la respecte!!

Merde je suis rendue pas mal à droite... Et j'ai même pas fait exprès

Je voulais aussi vous jaser de vous autre, anonymes lecteurs que j'aimerais voir un ti-peu plus pro-actifs quand vous venez faire votre tour... Laissez-moi un petit mot, ça ne coûte pas cher et ça fait toujours du bien à la bloggeuse!

3 commentaires:

Anonyme a dit...

D'accord avec toi la belle-soeur!
Mais une question?

Qu'arrivera-t-il avec les étudiants qui trime fort pour réussir et qui sortent de l'université avec des dettes à ne plus savoir quoi en faire? (Comme moi quoi&!) Pourtant, je ne crois pas avoir fait l'usage d'auto, sortie ou autre....Je ne m'attends pas à ce que tu fasses mon procès mais bien que tu donnes ton opinion la dessus... Merci et continue ton bon travail....ceci constitue ma lecture quotidienne...Alors soit plus assidue! ahahah

Anonyme a dit...

Pour ce qui est du salaire...Je me suis fait dire que le premier qui parle ....a déja perdu!!!

Ne nomme pas de montant...demande leur ce qu'ils pensent que tu vaux...et répond à la hausse...

Voilà....pour plus de technique...demande à ton brother...le spécialiste de la vente!!!!
Jude

Anonyme a dit...

Je respecte tout à fait ton opinion de "trentenaire à droite" (nan-han!), mais laisse-moi te partager mon humble opinion d'universitaire.

Il est difficile pour moi de te dire si je suis d'accord ou non avec l'augmentation des frais de scolarité, car je trouve que d'un côté comme de l'autre, on invoque de mauvais arguments.
D'abord, les universités n'ont pas seulement un problème de sous-financement, mais ils sont devant un véritable gouffre financier! Malgré l'augmentation des frais de scolarité, l'Université de Montréal devra littéralement sabrer dans les programmes les moins lucratifs (eh oui! on parle d'une université qui fonctionne comme une PME!). Par exemple, si un prof nouvellement embauché ne rapporte pas d'argent à l'université, par exemple si le nombre d'inscrits à son cours est trop faible, il perdra son poste après un an. Durant la dernière année, six profs de mon département ont pris leur retraite, mais l'UdeM n'a pas assez d'argent pour embaucher des profs pour les remplacer et refuse de donner ces tâches à des chargés de cours. Résultat: des étudiants ne pourront même pas finir leur bac. à l'UdeM, ils devront sans doute se taper des cours en anglais à Concordia. L'année passée, l'université a même fermé un programme à la maîtrise en cours d'année, sans dédommager les étudiants qui avaient payé des milliers de dollars pour étudier et qui se retrouvent devant absolument rien.

Le problème, c'est que l'augmentation des frais de scolarité de revient pas directement et en totalité dans les poches des universités. On paie, mais on paie pour quoi? Pour une cochonnerie d' « îlot voyageur »? L'université veut traiter les étudiants en consommateurs, mais à la différence des clients d'un magasin, ce n'est pas eux qui ont le dernier mot!

Bref, il faut de l'argent. On dirait une game de patate chaude: les étudiants disent que ce ne sont pas à eux de payer, le gouvernement provincial non plus, et pendant ce temps, la qualité de l'éducation que l'on reçoit se dégrade!

Mais vous allez sûrement dire: « C'est juste 50$! Forcez-vous donc un peu! » C'est vrai, c'est seulement 50$ de plus par session pendant 5 ans (= 250$ de plus par session en 2012). Ce n'est pas beaucoup. Savez-vous ce que me coûte une année à l'université? En frais de scolarité et en matériel, ça me coûte plus de 2000$. Le problème, c'est que pendant l'année, je n'ai à peu près pas le temps de travailler. Si on compte les heures de cours et d'étude normalement nécessaires, je fais des semaines de 45h, et ça ne comprend pas les heures de travail. Personnellement, je m'en sors bien: même si je paie mes études, j'ai des économies et je vis chez mes parents. Mais pour tous ceux qui doivent payer un loyer, c'est vraiment cher! Je bénis le ciel d'être née à Montréal; si je venais de Saint-Machin, je serais probablement endettée jusqu'au cou! Et dites-vous qu'après un bac. comme le mien, il n'y a aucune garantie d'emploi; au contraire, il faut faire une maîtrise ou se réorienter pour espérer trouver un job.

Ce que les étudiants décrient, ce n'est pas le fait de payer 50$ de plus par session. C'est le fait que le gouvernement ne les encourage pas et n'investisse pas dans l'éducation. La part du budget accordée à celle-ci est réduite d'année en année; les bourses pour les étudiants à faible revenu ont été coupées (rappelez-vous l'autre grève)... Les étudiants travaillent pour des salaires de merde et tout coûte de plus en plus cher.

Bien sûr, il y a ceux dont les parents paient les études. Ils sont chanceux, ceux-là. Leur salaire n'est destiné qu'à payer leurs vêtements, leurs virées dans les bars et leur cellulaire. Ils peuvent faire des voyages. Ils pochent leurs cours, mais c'est pas grave! papa va payer la session supplémentaire. Qu'on veuille faire contribuer davantage ces gens-là, c'est parfaitement compréhensible. D'ailleurs, ils sont très nombreux à l'université! Mais la hausse des frais de scolarité affecte tout le monde.

C'est dommage, parce que de nombreux étudiants, parfois même extrêmement doués, n'étudieront pas autant qu'ils l'auraient souhaité, car ils ne peuvent se le permettre financièrement (ce n'est pas seulement les frais de scolarité, mais aussi le revenu que l'on n'a pas puisqu'on ne peut pas travailler beaucoup). Ça risque d'être le cas de ta cousine, pourtant récipiendaire de la médaille de la Gouverneure générale du Canada, qui voudrait faire un autre bac. pour mieux se spécialiser mais qui ne pourra probablement pas à cause d'une question de sous.
Quand on compare les frais de scolarité avec les autres provinces, il faut faire attention: pour que ça soit vraiment valable, il faudrait tenir en compte le salaire moyen d'un étudiant, l'aide financière qu'il peut recevoir, les mesures d'encouragement à la réussite...

Beaucoup de blabla de ma part!
Alors ce que j'en pense, cousine, c'est que plusieurs et même beaucoup étudiants peuvent se serrer la ceinture, mais cela est difficile dans la société de loisirs dans laquelle on vit, et carrément problématique pour de nombreux étudiants.
Si le dégel des frais de scolarité n'était qu'une question de 50$ de plus par session, ce serait ridicule de le contester. Mais ce à quoi les étudiants s'opposent, c'est à une déresponsabilisation du gouvernement vis-à-vis de l'éducation supérieure.
Je serais d'accord avec une augmentation des frais de scolarité si elle était accompagnée de vraies mesures d'aide aux étudiants qui ne recoivent pas d'aide parentale ainsi qu'aux étudiants qui travaillent très fort pour avoir d'excellents résultats; ce sont eux qui vont faire la renommée du Québec de demain et il faut les encourager à poursuivre leurs études le plus possible. Je crois que la responsabilité est partagée, et c'est pourquoi m'affirmer pour ou contre me rend mal à l'aise.
Malheureusement, les étudiants qui pitchent des briques n'arriveront à convaincre personne. Mais ne pense pas à eux: pense à tous ceux qui ne manifestent pas... parce qu'ils sont en train d'étudier! ;)

Geneviève