mardi 30 mai 2006

Mission accomplie... ou presque

30 mai
Mission accomplie!!!... ou presque
Bon, j'ai pas réussi à tout faire mais c'est bien parti! La cour (en asphalte) et une des deux entrées sont balayées, 2/3 des fleurs sont plantées, le social est fait, le gazon est coupé (GROS MERCI À DANICK!!) et le lavage est pas trop en retard...ouf!!!

Et bonus dans tout ça, hier soir, à son premier essai de l'année sur une bicyclette à deux roues, mon champion du haut de ses six ans a réussi à pédaler!!!! TOUT SEUL!!!! Maman est ben fière ! Je suis aussi fière de moi parce que durant deux ans, je n'ai pas cru être capable de lui apprendre toute seule. J'avais tellement peur qu'il tombe et qu'il se fasse mal... Je lui mettais des protecteurs de genoux, des protecteurs de coudes, des gants de vélo, un casque!!! Une vrai capotée!! Il pouvais bien avoir peur de se lancer tout seul, avec tout l'attirail que je lui mettais il devait avoir l'impression de partir pour la guerre du Golf! Pas étonnant qu'il ait du mal à se faire confiance, avec tout l'équipement il devait avoir l'impression que faire de la bicyclette est un sport extrême, dangereux, voir mortel.

Mais hier, rien de tout ca, même pas ce casque (ok on capote pas là, depuis ce soir le casque est obligatoire). Et en moins de 30 minutes, il filait ses premiers 20m tout seul comme un grand.

Vous auriez du lui voir la face quand il s'est retourné pour me regarder au coin de la rue (en sortant de la haie de cèdre du voisin qu'il avait utilisé pour freiner) son sourire triomphant valait 100$!!!!!

Il lui reste à maitriser les virages et les départs sont parfois un peu pénibles mais le sentiment d'accomplissement est là. Il se prend déjà pour un pro et se fâche quand il n'est pas capable du premier coup donc les choses reviennent à la normale, le nouveau savoir est assimilé et aller à vélo... ça s'oublie pas.

Mon ti-bout a six ans, deux dents de perdues, deux autres qui branlent. Il met sa tête dans l'eau sans boucher son nez, connait son adresse et son numéro de téléphone par coeur. Il navigue sur internet même sans savoir lire et il va à vélo tout seul!!!

Et toutes ces petites choses à mes yeux sont autant d'Éverest que nous avons escaladés ensembles.

vendredi 26 mai 2006

48h top chrono


Un gros 48 heures devant moi et des projets pour en meubler quelques centaines de plus....


C'est la saison des faucons mes amis!!! Eh oui, "faut qu'on" renipe la plate-bande, "faut qu'on" tonde le gazon, "faut qu'on" lave les murs de la maison, "faut qu'on" balaie l'entrée de garage, "faut qu'on" parte la piscine....... Faut planter les fleurs... finalement!!!

"Faut qu'on" découvre ce qui semble marcher dans le toit certains matins.....


Mais en français correct, "on" exclu la personne qui parle (ou qui écrit hihi!) Or, dans mon humble cambuse, "on" C'EST JUSTE MOI!!!!!!


Dans ce merveilleux week-end, voué au repos des travailleurs rompus au dur labeur, je dois donc "travailler fort" pour garder du temps pour ne pas travailler... me suivez-vous???

Or donc, j'ai des engagements "loisirs" samedi après-midi ET dimanche midi... soustrayez 6 heures du 48 heures, il en reste 42.

Je dois aussi dormir mon 8h par nuit, on soustrait encore, reste
26 heures...

Faut penser aux tâches ménagères régulières (épicerie, lavage, ménage...)... moins 4 heures... Reste 22 heures.

Il y a 6 repas à prendre.... -5h... reste 17 heures.

Peux pas travailler dehors quand il fait nuit noire.... soustraire 8 heures.... reste 9h....

Je vous ferai remarquer que je n'ai toujours pas aménager de temps avec mon fils... Je réserve donc 3h... reste 6h!!!

Alors à tous les autres travailleurs "au repos" qui comme moi travailleront très fort pour se donner l'impression d'avoir relaxer ce week-end.....

A vos marques.....1....2.....3....CHEERRS!!!!

vendredi 12 mai 2006

Arrêter le temps pour un temps


Aujourd’hui je me suis arrêté dans ma course folle entre le travail, la garderie, le souper à faire et tout le tralala habituel de maman-monoparentale-propriétaire-de-maison-et-carriériste.



J’ai tout balancé, le temps d’une respiration. J’ai levé les yeux au-dessus de la mêlée, j’ai arrêté le temps et j’ai regardé le coucher de soleil.



C’est fou ce que c’est beau!



Je n’étais pas sur une plage exotique, pas non plus en haut d’une montagne ni en forêt. J’étais chez moi, dans mon modeste logis avec une vue imprenable sur le tas d’immondices que mon voisin semble aimer collectionner.



Mais au-delà des bouts de métal, des pièces de voitures et autres bric-à-brac, il y a un arbre, un arbre dont les feuilles commencent timidement à se montrer. Même sans les toucher, on sent combien elles sont fragiles en ce moment….



Et je les voyais, je les imaginais essayer de se tendre le plus possible pour goûter la lumière orangée et rose si intense avant la mort quotidienne de l’astre au crépuscule.



Il y avait des nuages aussi. Avez-vous déjà remarqué comme les nuages du soir semblent paresseux? Ce ne sont pas de belles boules d’ouate comme on en voit en après midi… Ils sont généralement filamenteux, étirés, étendus. Eux aussi semblent vouloir de faire engloutir par la lumière du couchant.



Et moi j’étais là, devant mon évier, les deux mains dans l’eau savonneuse et j’ai oublié. Oublié l’heure qu’il était, ce qui jouait à la télé, le bruit agressant des jeux de mon fils, les comptes à payer, les vieilles rancunes, les peines, les problèmes, les choses à faire… Parties toutes ces choses qui essaient de m’aliéner mon humanité petit à petit chaque jour.



J’ai fermé les yeux et j’ai laissé cette douce lumière chaleureuse noyer mon visage et j’ai pris une profonde inspiration. Pas longtemps, l’espace de quelques secondes…



Puis le soleil est allé se cacher derrière le tas d’immondices du voisin et j’ai ouvert les yeux doucement. Baissant mon regard, j’ai vu mes mains dans l’eau et j’ai poursuivi ma besogne étant convaincue que si un jour tous les hommes du monde décident de vivre ensemble en paix, le coucher du soleil y sera sûrement pour quelque chose.



Paix mes amis!

mercredi 10 mai 2006

Wake-up Call SVP!!!!

Qu’est-ce qu’on attend???



La planète se meurt, les guerres meurtrissent des populations entières, les pays sous-développés sont étouffés par les dettes et les dictatures pourries. Mais dites-moi qu’est-ce qu’on attend pour bouger, ruer dans les brancards, faire des pressions?



Ne vous méprenez pas, je suis loin d’être une activiste, j’aime mon petit confort de banlieusarde, ma petite routine et mes nouvelles sandales « Made in Indonesia » qui m’ont coûté une bagatelle.



J’aime acheter mes céréales dans une boîte parce que c’est plus facile à ranger. J’aime savoir que les conflits armés sont trèèèèès loin d’ici, ça me sécurise. J’aime payer mon café le moins cher possible, laisser le moteur de ma voiture tourner l’hiver pour éviter de geler mes petites (eh oui!) fesses.



Ce que je comprends mal c’est comment on a pu en arriver là? Comment j’ai pu en arriver là? Je suis capable d’insulter un étranger qui frapperait son chien devant moi mais je n’ai pas les couilles de défendre des millions de personnes qui meurent du SIDA en Afrique. Pourtant écrire une simple lettre demandant que les médicaments de la tri-thérapie soient vendus à prix modiques dans cette région du monde ce n’est pas si long. Et je ne l’ai pas fait.



J’ai à peine changé mes habitudes depuis l’entrée en vigueur du protocole de Kyoto. Je ne suis pas aller protester dans les rues à –20 contre la guerre en Irak, je n’ai pas souligné à mon député que la visite en sol canadien du président Rwandais Kagamé était inappropriée vu les soupçons qui pèsent sur son rôle dans le génocide. Idem pour les aliments transgéniques, le port du kirpan dans les écoles, les pluies acides, le projet de centrale du Suroît, la protection du parc du Mont-Orford, les droits de l’homme en Chine, la guerre civile au Darfour…



Franchement je pense à tout ça et je me demande comment on peut se prétendre citoyen d’un pays –ou du monde, comme certains se plaisent à dire.



Et le drame dans tous ça c’est qu’au Québec, nous sommes environ 6 millions à être plus intéressé par Star Académie que par le monde qui nous entoure!!! On est d’excellents gérants d’estrades mais quand vient le temps de passer à l’action on est plus frileux…



EST-CE QUE QUELQU’UN POURRAIT SORTIR LES ÉLECTRO-CHOCS???!!



Vraiment, faut se réveiller. Le monde c’est nous, le Québec c’est nous.



Il faut collectivement sonner le « wake-up call » fini la procrastination mettrons l’épaule à la roue et faisons de cette société et de ce monde le meilleur héritage possible pour nos enfants.



Allez, manifestons-nous.

dimanche 7 mai 2006

Le commencement

J’ai l’impression d’être arrivée à un point tournant dans ma vie. Vous savez, cette étrange impression que chaque décision est capitale puisqu’elle nous suivra jusqu’à la fin de nos jours. De fait, chaque décision EST importante et nous suivra à jamais puisqu’elle façonne le reste de notre existence mais il me semble maintenant possible d’en juger l’impact. C’est peut-être ça la sagesse.



Je me perçois comme infiniment petite dans un univers immensément grand et pourtant, comme le battement des ailes d’un papillon peut déclencher une tornade à l’autre bout de la planète, je me reconnais désormais le pouvoir de changer ma vie autant de fois qu’il le faudra, jusqu’à ce que j’ai trouvé exactement la place qui me revient dans le grand cercle de la vie.



Ces pensées peuvent vous sembler arrogantes voire même un peu séniles mais elles reflètent désormais ma nouvelle philosophie, ma conscience renouvelée. Je suis seule maîtresse de ma destiné.



Il y a déjà bien longtemps que je dis ces paroles sans toutefois y inclure une quelconque forme de conviction, de conscience. Aujourd’hui je vous le dis avec tout le poids que cette affirmation peut faire peser sur mes épaules, je suis la seule créatrice et héritière de ma vie.



Vous en faire part me rempli d’un sentiment de liberté infiniment puissant en même temps que d’une appréhension mesurée. En effet, une fois que ce principe est admis en fait, qui d’autre pourrais-je blâmer quand reviendront les jours de disette. Personne. Je serai la seule responsable de mes malheurs, de mes bonheurs des sourires que je provoquerai, de ceux que je ferai, des personnalités que je confronterai et des conflits que j’attiserai ou que je tenterai d’aplatir, selon mon bon vouloir.



J’aurai à décider seule des amours à vivre, des plaisirs à m’accorder, des rendez-vous à manquer ou à provoquer. Tout dépend de moi.



Et vous savez quoi? Cette simple constatation, très lucide me remplie de bonheur parce que je me fais un premier cadeau, je me fais confiance pour mener à bien cette existence qui saura, je l’espère, à laisser une toute petite trace sur la Voie Lactée.