samedi 24 février 2007

Juste un mirage...

Eh bien, mon rêve éphemère de partir en voyage est déjà évaporé. La catastrophe que nous attendions au travail s'est produite. Il m'est donc impossible de quitter mon poste (même juste pour une petite semaine) en ce moment.

Ca m'aura au moins donné un high de quelques heures, le temps d'être totalement capable de m'imaginer complètement végétative sur une chaise longue à écouter le bruit des vagues. Juste assez longtemps pour m'imaginer nager dans la mer et regarder les petits poissons vivre leur petit quotidien à travers les récifs coraliens. Juste assez longtemps pour ressentir la caresse brûlante du soleil sur ma peau et même assez longtemps pour que mes narines se rappellent les brises chargées du parfum des tropiques.

Et puis pouf! Le mirage s'est volatilisé.

Il faut donc continuer, poursuivre la course folle travail-souper-devoir-bain-dodo-repos qui se répète comme une boucle sans fin.

Je suis à bout se souffle présentement.

On est en campagne électorale et je devrais avoir du jus pour bitcher sur un sujet différent à chaque jour mais je n'ai pas la force de rassembler mes idées de façon cohérente pour faire un papier intéressant. Je m'abstient donc et je vous parle plutôt de ce qui se passe entre mes deux oreilles. Faute d'être intéressant c'est au moins un peu thérapeutique.

Je trouve l'hiver pesant cette année, plus qu'à l'habitude il me semble. Mais quelqu'un qui me connait bien vous dirait que c'est un creux de vague, une phase, un cycle que je revis trois à quatre fois par année. Je sais qu'il a probablement raison mais là je suis dedans et il me semble que c'est pire que d'habitude. Dans une semaine ou deux je dirai qu'il avait raison (et je le penserai).

En attendant, je vais faire une vraie matante de moi et aller me coucher avec mon sac magique bien chaud à 22h30 un beau samedi soir de février...

3 commentaires:

Marie Eve a dit...

Bonjour Karine, je suis contente de te lire. J'arrive de chez Tangerine où j'y ai lu ton commentaire sur la maman de famille. Je suis moi aussi dans le même bateau de la monoparentalité, c'est drôle que tu utilises cette métaphore de l'embarcation marine parce que c'est bien comme ça que j'en ai toujours parlé moi aussi! J'ai eu par contre la chance de pouvoir compter sur le papa qui est très présent et qui paye (j'en parle c'est important) pour les milles et un cours et équipement, vêtements et camps. Pour la grisaille de février, j'ai trouvé depuis quelques années la salvation dans un flacon d'oméga 3. Depuis, mon humeur hivernal est inattaquable. À bientôt!

& a dit...

Salut,

Et moi je viens de lire votre commentaire sur moi. C'est moi qui devrais prendre une bière et un spliff... Pas lui... Il me consacre un article de son blogue où il me traite à pleine titraille de débile mental.

Je devrais prendre une bière. Bien sûr. Le racisme, la xénophobie, c'est pas grave. C'est moi, qui suis heavy. Surtout pas lui, qui distrait son public. C'est à moi de me calmer.
Parfait.

Je me calme.

Marrant également de constater la censure systématique dont mes commentaires ont été l'objet, suite à cette histoire, chez les "gens biens" qui supportent ce raciste ordinaire. Voyons si vous me réservez le même traitement.
Pour une fois qu'un sujet se présente, qui ne soit ni superficiel, ni traité comme de l'esbroufe.

Bien à vous,
Que je relirai quand même, avec plaisir,

É.

Le Voyou du Bayou a dit...

Y'a le piton collé celui là. Prescrivez lui quelque chose, quelqu'un.